I. Classez ces interrogations selon le registre de langue auquel elles appartiennent. Justifiez votre choix.
- Est-ce que tu l’as renvoyée pour tout de bon?
- Eh bien! tu n’entres pas boire un petit verre?
- Comment est-ce que tu veux qu’on te croie?
- Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone?
- Pourquoi tu t’es pas défaussée, bec de moule?
- Et combien que vous avez vendu leur fonds?
- Qui est-ce qui ira demain en voiture à La Gare avec François, pour chercher M. et Mme Charpentier?
- Vénus, par votre orgueil si longtemps méprisée,
Voudrait-elle à la fin justifier Thésée?
- Qué qui fait donc, ce bonhomme-là?
II. Indiquez si ces interrogations sont partielles, totales ou alternatives.
- Ne te souviens-tu pas qu’ils sont habitués à notre tapage?
- Que veux-tu? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux?
- Suis-je Amour ou Phébus?… Lusignan ou Biron?
- Combien serez-vous de gens à table?
- Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur?
- Madame, votre amour est-il d’une constitution bien robuste, soutiendra-t-il bien la fatigue que je vais lui donner, un mauvais gîte lui fait-il peur?
III. Indiquez la classe grammaticale du mot interrogatif (adverbe, déterminant ou pronom).
- Pourquoi se désoler quand il avait encore tant d’années devant lui?
- Lequel d’entre eux a l’idée de faire quelque chose d’extraordinaire?
- Où prends-tu cette audace et ce nouvel orgueil,
De paraître en des lieux que tu remplis de deuil?
- Quelles frivoles raisons de politique et de partie l’ont jusqu’à présent retenu dans les erreurs de ses pères?
- Comment aurais-je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy?
- Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde?
- De quoi encore est-ce que tu as été te charger?
- Qui me sauvera de sa barbare fureur?
- Ce monument, quand le visite-t-on?
IV. Transformez ces interrogations indirectes en interrogations directes.
- S’il lui montrait une fleur, elle lui demandait pourquoi cette fleur ferait une graine, pourquoi cette graine germerait.
- Là, on me demande ce que j’ai dans mon sac.
- Son innocence lui laissait ignorer quels étaient les dangers que pouvait courir une jeune fille de son âge.
- Et quand je me suis réveillé, j’étais tassé contre un militaire qui m’a souri et qui m’a demandé si je venais de loin.
- Il m’était impossible de deviner, entre tant d’autres paroles, si sous celle-là un mensonge était caché.
V. Transformez ces interrogations directes en interrogations indirectes.
- Comment une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils?
- Mais les hommes conservent-ils de la passion dans ces engagements éternels?
- Est-ce que l’autre venait encore de le reprendre, lorsqu’elle croyait l’avoir conquis à jamais?
- Pourquoi t’en vas-tu?
Cours sur l’interrogation